Chaque matin, des centaines de cueilleuses arpentent les plantations de thé à 1 600 m d’altitude. “En cette saison, je cueille environ 25 kg de thé par jour, jusqu’à 40 pendant la saison des pluies”, explique Priyani Wiviratnam, cueilleuse de thé. Les feuilles récoltées sont envoyées dans l’une des plus grandes et anciennes usines du Sri Lanka. Elles sont entreposées pendant six à douze heures puis hachées et séchées dans des machines, donnant une poudre qui, après fermentation, devient le thé noir de Ceylan.
Le thé fait vivre plus de 2 millions de personnes à travers le pays. Dans la capitale sri-lankaise, Colombo, Ransiri Mendis, responsable chez Akbar Brothers, et ses équipes doivent goûter la quasi-totalité des échantillons envoyés.
De toutes les variétés produites dans le pays, le thé blanc se distingue. Il est récolté avec des ciseaux d’or. “Nous portons un masque et des gants”, détaille Dhammika KW, cueilleuse de thé. Seuls 150 g des feuilles sont récoltés chaque jour. Le thé est vendu à 1 600 euros le kg et se déguste dans des verres à cocktail. Une culture de 200 ans qui vaut au Sri Lanka d’être surnommé “l’île du thé”.