Au procès des viols de Mazan, les audiences révèlent des crimes monstrueux. Mais le public est presque exclusivement féminin. Pourtant, c’est l’indifférence des...
Dans la salle du tribunal, la banalisation des accusés se poursuit. Nous voilà face au renversement victime-coupable bien connu. Les avocats de la défense, dont des femmes, ne répugnent pas à soupçonner Gisèle Pelicot d’avoir eu des tendances exhibitionnistes, qui auraient attiré les hommes. Certains avocats ont même inventé un nouveau concept juridique, le prétendu “viol inconscient” [plusieurs accusés ont reconnu les faits tout en niant avoir eu “l’intention” de violer Gisèle Pelicot] que leurs clients auraient commis. Ils considèrent en outre que le fait que Gisèle Pelicot ait possédé des sex-toys la rend suspecte.
Leur défense prétend le contraire
Le cirque des avocats…
Des avocats, mais des accusés aussi