• keepthepace@slrpnk.net
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    1 month ago

    Je te rejoins tout à fait. Mais critiquez pas la matraque, critiquez celui qui l’utilise, et adaptons la lutte. C’est bien plus facile de corriger le racisme dans un algo que dans une institution de 100 000 personnes. Exigeons que ces algos soient ouverts et examinables, ainsi que les façons de leurs configurations.

    Mettez vous un moment dans la peau d’un dirigeant raciste qui décide de faire taper sur les Arabes. Vous faites une réunion avec quelques préfets, vous leur dites des trucs plein de dogwhistles “Bon, maintenant je veux qu’on embarque plus facilement les gens louches et que la peur change de camp. Faut pas se mentir, les suspect on les reconnaît vite. Vous m’avez compris.”

    L’algo, lui, il a pas compris. Il regarde pas CNews et si on veut l’inspecter, on peut facilement le “mettre sur le grill” pour tester ses biais. Vous devez à ce moment là, si vous voulez les rendre racistes, donner des ordres et instructions, écrites, prouvable et aisément annulables ou vous taper tout l’entraînement sur des données racistes.

    Il faut, c’est clair et certain, des organismes de contrôle (on peut pas filer plus de pouvoir à la CNIL par exemple?) mais l’organisation technique du contrôle est bien plus facile et bien plus objective. Son absence en est d’autant moins excusable et c’est là qu’il faut appuyer.

    • Camus [il/lui]@lemmy.ca
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      1 month ago

      vous taper tout l’entraînement sur des données racistes.

      Effectivement, et ça ne semble pas un scénario impossible non plus.

      En fait de mon côté j’ai l’impression que aglos ou pas, les politiques trouveront toujours le moyen d’appliquer leurs politiques, ça ne changera pas grand chose de ce côté là. Les polítiques vont surveiller de très près les résultats fournis par les algos, et les modifier tant qu’ils ne correspondront pas à leurs attentes