• Melyssandre@jlai.lu
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    25 days ago

    Tu as le droit d’avoir honte du patriarcat et pas te sentir visé par le même temps… Tout en étant conscient que tu es privilégié et donc si tu peux user de ces privilèges pour la “cause” bah c’est bien.
    Tout en sachant quand te retirer.

    Exemple :
    Si une femme parle et que tas pas mieux à dire (sur le sujet) laisse la s’exprimer et appuie la a la fin, affiche toi en allié.
    Si elle n’est pas la, déroule le discours et laisse pas la misogynie s’installer.

    • Camus [il/lui]@lemmy.caOP
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      24 days ago

      Ceci.

      Pour répondre à @Krakaval@jlai.lu et @assurancetourix@jlai.lu, avez-vous lu l’article?

      Être un homme hétérosexuel n’est pas un crime. Et il est regrettable que les hommes soient parfois condamnés en bloc depuis quelques années. Quoi qu’il en soit, un homme se rend moralement complice s’il ne s’intéresse absolument pas à ce que subissent les femmes. Chaque fois que ses congénères considèrent le corps de la femme comme un objet sexuellement disponible. Le fait qu’il y ait si peu d’hommes présents dans la salle d’audience d’Avignon est une preuve désolante de ce désintérêt.

      Tous les hommes ne sont pas des criminels. Mais presque toutes les femmes peuvent témoigner d’agressions commises par des hommes. C’est pourquoi il importe de ne pas laisser les femmes seules face à cette réalité. Il n’y a qu’une part infime des crimes qui fait l’objet de poursuites, cela vaut aussi bien pour l’Allemagne que pour la France.

      C’est aux hommes qu’il incombe de mettre en place un climat où la violence sexuelle et sexualisée ne reste pas sans conséquence. Cela commence par le quotidien, par exemple en protestant contre l’humiliation sexuelle. S’il est important de s’intéresser à cela, il l’est tout autant d’agir.

      Les auteurs des agressions peuvent être des collègues, des voisins, des frères. Des hommes avec lesquels on a peut-être même déjà bu une bière. Car c’est ce qui ressort également du procès qui se tient à Avignon : parmi les violeurs présumés aussi, il y avait des informaticiens, des gastronomes et des journalistes.

      L’article invite les hommes (et pour le coup, vraiment tous les hommes), à faire attention au sexisme ambiant, dans toutes ses formes, dans tous les environnements.

      Je ne connais pas un mec qui soit indifférent à ce procès.

      Tu m’as rappelé un article de la BBC sur le sujet

      “When we only focus on the justice system and investigators, we’re hiding behind them in some way. I think it’s a broader societal issue, and therefore it’s societal change that we need.”

      Judging from opinions voiced on the streets of Paris, that view is not universally accepted.

      “It’s a private affair,” said one man, who thought the case was awful but still an isolated event and not one for public debate.

      “I don’t understand why the media are making such a big deal about it. It is because people like drama, gossip.”

      A friend agreed: “If you hadn’t asked the question, we would’ve never discussed this."

      https://www.bbc.com/news/articles/cvg5g24rr6lo

      Des témoignages comme ceux-là, on peut en trouver à la pelle partout sur Internet, sans même devoir aller parler aux gens directement. J’en ai encore vu un paquet sur le partage de cet article sur le Reddit francophone. Donc vraiment, “pas un mec”?